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Histoire d'Al Ain

Al Ain est une ville riche d'histoire - située dans une oasis fertile, elle a été habitée depuis des millénaires, et a suscité beaucoup de convoitises - c'est aussi là que Cheikh Zayed, le père fondateur des Émirats Arabes Unis, a commencé sa carrière politique, lorsqu'il gouvernait la région Est de l'émirat d'Abu Dhabi - visiter Al Aïn, c'est parcourir l'histoire et certainement le meilleur endroit pour tenter de comprendre ce qu'était le pays avant la découverte du pétrole.

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Une oasis fertile et millénaire

Al Aïn et ses environs prospèrent depuis des millénaires grâce à la présence d'oasis, et à la maîtrise de leur irrigation grâce au système de falaj. Ce système d'irrigation est apparu dans la région 3000 ans avant notre ère, et est basé sur le principe du partage de l'eau. A chaque parcelle est assigné un temps d'irrigation contrôlé par un cadrant solaire. L'eau provient de nappes phréatiques peu profondes grâce à des puits de 5 à 15 mètres, puis transportée par des aflajs. Cela a permis le développement de cultures vivrières et notamment du palmier dattier, omniprésent aujourd'hui dans les oasis. Les sites archéologiques d'Hili, au Nord de la ville, attestent que des systèmes d'irrigation et de transport de l'eau évolués ont existé depuis l'age du Bronze, et qu'ils ont joué un rôle important dans la sédentarisation des populations à Al Aïn.

Les vestiges archéologiques

Al Aïn abrite de nombreux sites archéologiques datant du Néolithique. Les sites d'Hili sont les plus connus car ouverts au public. On peut y découvrir notamment des tombes circulaires en pierre datant de 2500 avant J.C. On peut noter également les sites archéologiques du Jebel Hafit et de Bidaa Bint Saud, qui tout comme Hili et les oasis d'Al Ain sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis juin 2011.

Les forteresses du 19ème siècle

Plus récemment, et précisément à la fin du 19ème et début du 20ème siècles, a été érigé dans la ville d'Al Aïn un nombre impressionnant de forteresses de toutes tailles. En effet, les oasis fertiles de la région étaient très convoitées d'où la préoccupation des habitants de les défendre contre les tribus ennemies. La plupart des forteresses en ruine ont été restaurées pour le plaisir des visiteurs. Toutefois la tendance de restauration s'apparente plus à la reconstruction qu'à la restauration.

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Les incursions saoudiennes

L'oasis est divisée en deux : l'Ouest (Al Aïn) est rattachée à Abu Dhabi, et l'Est (Buraimi) au Sultanat d'Oman. Mais en 1952, l'Arabie Saoudite est bien décidée d'annexer la zone et envoie une garnison en prendre le contrôle. Elle s'appuie sur le fait qu'au début du XIXème siècle, elle contrôlait la zone allant jusqu'à y prélever des impôts. Dès 1949 elle va donc en réclamer la souveraineté. Mais les troupes de la puissance coloniale britannique réussissent à faire battre en retraite les troupes saoudiennes. Les considérations historiques et géopolitiques de cette incursion restent encore obscures et peu documentées, avec comme protagonistes d'un côté l'Arabie Saoudite et la compagnie pétrolière américaine ARAMCO lorgnant sur des gisements pétroliers, et de l'autre Oman, l’Émirat d'Abu Dhabi sensés être protégés par les britanniques. Il faudra attendre 1974 pour que les Émirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite règlent leur différent, en signant un accord dont les termes n'ont jamais été rendus publics, mais dont le contenu portent selon toute vraisemblance davantage sur la répartition des richesses pétrolières que sur la préservation d'un héritage historique.

Cheikh Zayed à Al Aïn

On ne peut parler d'Al Aïn sans évoquer Cheikh Zayed, le père fondateur des Émirats Arabes Unis. Son musée palace est une des attractions les plus visitées de la ville. Bien que né à Abu Dhabi, il arriva à Al Aïn en 1946, en tant que gouverneur de la région Est de l’Émirat d'Abu Dhabi. Il prit ses quartiers dans le fort Muwaiji. Excellent gestionnaire et reconnu comme un homme bon et juste, il entreprit avec cœur sa mission d'administrer et de développer la cité, dans une période en proie à l'instabilité. Il était très attaché à la rénovation du système de falaj. Il mit fin également au commerce d'esclaves qui était important dans la région. Selon certains historiens, il y avait des volumes comparables à la traite des noirs entre l'Afrique et l'Amérique. Les britanniques dès le début du 19ème siècle ont déclaré la traite des esclaves illégale mais la pratique perdurait. Des marins omanais s'approvisionnaient en esclaves en Afrique, notamment à Zanzibar en Tanzanie, et les vendaient dans la péninsule arabique. Certains étaient utilisés sur les côtes pour la dangereuse pêche aux perles. C'est un aspect de la région qui mériterait d'être connu mais aujourd’hui les offices du tourisme préfèrent brosser un portrait romanesque du désert et de sa culture nomade, quitte à occulter une partie de l'Histoire.

Al Aïn au 21ème siècle

La ville d'Al Aïn au 21ème siècle est bien différente de ses voisines Abu Dhabi et Dubaï. Ici, on veut garder son identité et ne pas se faire envahir par les gratte-ciels. C'est ainsi que bien qu'Al Aïn soit la troisième plus grande ville du pays, les bâtiments n'ont que quelques étages et s'intègrent bien dans le patrimoine historique. La ville s'ouvre au tourisme et au monde avec un zoo, le parc aquatique Al Wadi, un club de football. C'est aussi une ville frontalière accolée à la ville omanaise de Buraimi où des habitants vont s'approvisionner en essence moins chère. Si vous évoquez le nom d'Al Aïn, on vous répondra sûrement Jebel Hafeet. La deuxième plus haute montagne des Émirats est effectivement un joli point de vue, mais on ne pourrait réduire Al Aïn à sa plus populaire attraction touristique. Il faut pousser la porte des forteresses, déambuler dans les oasis, visiter l'incontournable Musée Cheikh Zayed.

Vous trouverez sur OdyfolioEmirates de nombreux articles sur Al Aïn, notamment des fiches sur les principales attractions touristiques.

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Sources et notes ▼

• http://www.thegazelle.org/issue/41/features/history-2/

• http://gulfnews.com/culture/books/buraimi-the-struggle-for-power-influence-and-oil-in-arabia-review-1.1278256

• http://whc.unesco.org/fr/list/1343